mercredi 22 novembre 2017

Notre chronique de «Beverly»


Le job d’été, les vacances en famille, la soirée chez une ancienne copine en banlieue : les courtes histoires de Beverly ressemblent à des scènes de sitcoms dysfonctionnelles. A l’image de leur quotidien fade et aseptisé, les protagonistes de ces récits subissent des revers mineurs, sans éclat et sans saveur. Nick Drnaso arpente minutieusement la cartographie de ces fissures et nous révèle par omission l’ampleur des dégâts sur l’ensemble. Dans la lignée de Chris Ware ou d’Adrian Tomine, il explore l’envers d’un décor trop lisse et trop propre pour être honnête, celui d’une classe moyenne américaine dont le bonheur matériel ne suffit plus à masquer le vide existentiel. Un premier livre d’une densité et d’une maturité impressionnante ! (Pascal)
Beverly de Nick Drnaso, Presque Lune, 19,80€ (22,00)
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