jeudi 8 juin 2017

Rencontre du vendredi 16 juin


Farce médiévale, poésie minimale et chronique sociale, la diversité est une nouvelle fois à l'honneur de la séance de dédicaces du vendredi 16 juin où nous aurons le plaisir d'accueillir Simon Spruyt, José Parrondo et Pierre Maurel respectivement pour leurs ouvrages « Papa Zoglu », « Rien. » et « La Prof et l'Arabe ».
Les inscriptions se font au comptoir de la librairie ou par courrier électronique à l'adresse info@multibd.com
Papa Zoglu
de Simon Spruyt
Il était une fois un riche prince qui fit appel aux services d’une vieille femme aux pouvoirs magiques, afin de rendre son épouse fertile et d’avoir un héritier. Mais le prince, victime d’un mauvais sort, perdit tout et c’est finalement l’une de ses vaches qui enfanta le fils tant désiré... Sur le mode du conte, l’auteur nous raconte l’étonnante quête d’identité de Zoglu, l’homme-vache, dans laquelle il est également question de chevaliers teutoniques homosexuels et de femme à barbe, de miracles et de décadence, de peste bovine et d’amour filial... Situant Papa Zoglu (Même Pas Mal) en plein Moyen-Âge, Simon Spruyt s’est inspiré de l’imagerie des livres et manuscrits de cette époque pour réaliser des planches flamboyantes, généreuses et d’une grande liberté graphique ! Après le superbe Junker, la jubilation narrative de Simon Spruyt nous contamine à nouveau avec ce récit initiatique, grotesque et fantaisiste, qui nous parle autant de condition humaine qu’il ne se moque joyeusement des croyances et superstitions. Une farce médiévale étrangement contemporaine !! (Philippe)
Rien.
de José Parrondo
«Peut-on écrire un livre passionnant sur l’ennui?». Jeux de mots, micro-séquences, dessins, Parrondo égraine sur le ton de l’absurde ses questions et ses doutes pour révéler un ensemble d’évidences discrètes. Cerner le «rien» pour parler de tout, Rien. (L’Association) est un livre qui fait du bien. (Pascal)
La prof et l'arabe
de Pierre Maurel et Dominique Laroche
Michelle et Saïd se rencontrent lors d’un voyage organisé à Prague, durant l’été 68, quelques jours avant l’entrée des chars russes dans la ville. Elle est française, enseignante et féministe, il est algérien, ouvrier et syndicaliste travaillant en France. De la Guerre d’Algérie à l’avènement du Front National en passant par Mai 68, leurs destins parallèles et communs se confondent aux grandes étapes de l’Histoire de leurs pays de la seconde moitié du 20ème siècle. Acteurs de leur temps, engagés et militants, ils incarnent tous les espoirs et les désillusions des mouvements progressistes de l’époque. Inspiré d’une histoire vraie, La Prof et l’Arabe (Casterman) expose au grand jour les paradoxes d’une société française dite d’intégration mais incapable d’accorder la nationalité à l’un de ses citoyens ayant servi dans ses rangs. Un récit emblématique. (Pascal)


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