vendredi 9 mai 2014

Nos chroniques de "Megg, Mogg and Owl" de Simon Hanselmann et de "Lose" de Michael DeForge

Grandeur et Décadence
 
Megg, Mogg and Owl de Simon Hanselmann
Megg, Mogg et Owl -respectivement une sorcière, un chat et un hibou- vivent en colocation. Drogues, sexe, télévision, malbouffe et mauvaises farces rythment leur quotidien morne. Si on s'amuse beaucoup dans un premier temps de leurs facéties, on perçoit, au fur à mesure des histoires, un malaise grandissant. Leur végétation détachée semble refléter, tel un miroir déformant, l'image d'une société qui aurait oublié de leur faire ne serait-ce qu'une petite place. Simon Hanselmann, jeune auteur tasmanien qui fait depuis quelque temps parler de lui sur le net, signe ici, avec un ton et un dessin résolument contemporains, une comédie d'un genre nouveau, celle de la jeunesse désabusée. A découvrir!(Pascal)
A noter : les éditions Misma ont tourné une bande-annonce décalée que vous pouvez retrouver sur cette page.
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Lose de Michael DeForge
Première traduction française pour Michael Deforge qui à 27 ans est déjà considéré par beaucoup comme une des voix les plus singulières et prometteuses à émerger de la scène underground outre-Atlantique ces dernières années. Lose rassemble une sélection de récits publiés séparément dans son comics éponyme : rapports sociaux dysfonctionnels, mutations, cauchemars… On ne ressort pas indemne de l’univers de DeForge et de son esthétique déviante et raffinée ; il travaille d’ailleurs comme designer pour la série animée Adventure Time. (Pascal)
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Megg, Mogg and Owl : Maximal Spleen de Simon Hanselmann, Misma, 22.50€ (au lieu de 25.00€)
Lose de Michael DeForge, Atrabile, 17.60€ (au lieu de 19.50€)

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