lundi 6 novembre 2017

Notre chronique de « Balzac et la Petite Tailleuse chinoise»

En Chine, au début des années 70, dans le cadre de la grande révolution culturelle instiguée par Mao Zedong, deux jeunes citadins, fils de médecin, sont envoyés en rééducation dans un petit village de montagne. Ils tombent amoureux de la fille d’un tailleur et, à l’aide de romans occidentaux interdits, se mettent en devoir de l’éduquer. Plus qu’adapter le roman éponyme de Dai Sijie, Freddy Nadolny Poustochkine (La colline empoisonnée) réinterprète et investit de sa propre sensibilité cette histoire d’amour et d’amitié sur fond d’insoumission culturelle. L’attention méticuleuse qu’il consacre aux postures, aux lumières, aux atmosphères ainsi qu’au déroulement des besognes charge le récit d’une tension contextuelle forte tout en laissant la place à l’évasion dans la succession des séquences. Une approche formelle qui fait écho aux enjeux du récit et invite tant à la contemplation qu’à la relecture de cette très belle histoire. Une réussite ! (Pascal)
Balzac et la Petite Tailleuse chinoise de Freddy Nadolny Poustochkine d’après Dai Sijie, Futuropolis, 28,80€ (32,00)
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