lundi 15 mai 2017

Notre chronique de « Le travailleur de la nuit» de Léonard Chemineau et Matz


Marseille, 1891. Alexandre Jacob n’a pas 12 ans lorsqu’il s’engage dans la marine marchande. La vie à bord est rude, cruelle, ponctuée d’escales au cours desquelles le jeune garçon se forge sa propre opinion du monde, où la misère humaine le dispute aux inégalités sociales toujours plus flagrantes. Désireux de s’ancrer dans la cité phocéenne, Alexandre lit Bakounine, découvre Kropotkine et participe à ses premières réunions clandestines. Trahi par un indic, le jeune homme purge sa première peine de prison. Désormais dans le collimateur de la justice, Alexandre décide alors de s’en prendre aux portefeuilles des nantis afin de financer la cause anarchiste... Après l’excellent Alexandre Jacob, journal d’un anarchiste cambrioleur de Vincent et Gaël Henry paru chez Sarbacane, c’est au tour du duo Matz / Chemineau de s’illustrer de bien belle manière dans cette biographie fleuve de plus de 120 pages. Le travailleur de la nuit est rythmé, richement documenté et ses dialogues sont très savoureux. Tout bon! (Matthieu)

Le travailleur de la nuit de Léonard Chemineau et Matz, Rue de Sèvres,  16,20€ (18,00€)

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